SUR GUKAM
TABLE DE MATIERES
GuKam est une petite société privée créée au Togo en 2008. Nous, les deux fondateurs de la société, utilisons nos fonds propres pour la préparation, l’organisation et le démarrage d’une forme hybride du Système Jatropha dans le Canton de Dawlotu Tutu, une localité extrêmement pauvre et déboisée, où se trouve une grande superficie de terre non cultivée. Dans cette localité isolée, nous avons monté un partenariat avec la population locale. Le présent Projet Tomoka en est le fruit. Il vise le développement rural durable et la réhabilitation de l’environnement. La production d ‘Aliments & Bioénergie’ constitue son Moteur.
Le projet va assister entre 100 et 150 paysans qui seront sélectionnés par les communautés locales pour la production de certains aliments de base - céréales – et de graines de Jatropha (pour la bio- énergie). Ces paysans seront installés sur de nouvelles fermes de 5 hectare chacun.
Le projet va aussi aider un autre groupe de 300 à 500 paysans en agriculture de subsistance, à intégrer une campagne haies de Jatropha, qu’ils vont planter tout autour de leurs propriété, et vont augmenter la production agricole. Tout ceci doit aboutir à une amélioration considérable des conditions de vie de toute la population du Canton : un groupe cible d’environ 21.000 personnes
GuKam a aussi lancé dans la même localité, sa propre production d’aliments de base et de graines de Jatropha qui va s’étendre sur 250 - 550 ha. En vue d’avoir un meilleur rendement, GuKam développe des semences Jatropha de haute qualité sur une Plantation Pilote à Avégamé, au centre du Canton. Là, nous expérimentons aussi plusieurs méthodes de semis et d’autres pratiques agricoles, en vue d’aboutir à celles qui sont les plus adaptées à notre milieu-cible.
Enfin, mais non des moindres, GuKam met à la disposition de la Communauté, un Bureau Temporaire du Projet qui - en ce moment - gère toutes les préparations pratiques et qui est en train de préparer, lancer et chercher des financements pour cette entreprise commune.
Dans un avenir proche, le Canton et GuKam comptent faire fonctionner des agro-industries à petite échelle, dont les matières premières seront les graines de Jatropha et les produits vivriers localement plantés.
Les Directeurs de GuKam, Gu-Konu (à gauche) et Amégadzé, quittant le Bureau Temporaire du Projet de Tomoka, qui est logé dans les locaux de GuKam. |
Bureau Temporaire du Projet de Tomoka : Responsable des questions agricoles, M. Komi Apeli, directeur M. Kodzo Gu-Konu, Comptable Mme Nagan Amégadzé, Directeur M. Kodzo Amégadzé, Secrétaire Mme Efua Namyalo. |
Le Directeur de GuKam, Gu-Konu et le Gérant de la Plantation Pilote M. Aloyi, préparent le plan des champs expérimentaux sur la Plantation Pilote à Avégamé. |
GuKam s’impose le devoir de créer le bien-être dans les milieux les plus pauvres de notre pays. Nous tenons à faire ceci dans la mesure du possible, dans le contexte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), élaborés par les Nations Unies. Notre projet est conçu comme une contribution intégrée aux O.M.D 1, 3 et 7. Respectivement, ils entendent 1) Réduire l’extrême pauvreté et la faim 3) Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 7) Assurer une environnement durable. Nous essayons explicitement de mettre le nouveau Projet Tomoka en phase avec la politique et les efforts de notre gouvernement sur la réalisation des OMD, comme traduits, par exemple, dans son document « Stratégie nationale pour l’éradication de la pauvreté extrême ».
Exprimé en terme programmatique, GuKam œuvrera pour que le Projet Tomoka puisse&nbps;:
Le Responsable des questions agricoles M. Apeli et la Secrétaire de GuKam (temporairement assignée aux tâches de Tomoka) |
Le géomètre délimite les champs dans le Canton, pour la culture de Jatropha en association avec du vivrier. |
Le chef Togbui Kowou Akuagbi III et le Directeur de GuKam inspectent la fondation de la première latrine publique du Canton. |
Nous sommes engagés à lancer et à gérer, dans le domaine de développement rural durable, des Projets rentables et qui se concentrent sur la bioénergie, la production alimentaire, et l’agro-industrie à petite échelle dans les régions les plus pauvres du Togo. Notre société se concentre sur le développement des capacités locales à travers une approche de partenariat -- dans ce premier Projet avec la population du Canton de Dawlotu Tutu. Concrètement, il s’agit d’aller à des projets qui -- tout en procédant à la modernisation des traditions agricoles, savoir-faire, talents et connaissances existantes -- préservent l’environnement et améliorent les revenus des communautés locales. Pour ce faire, nous introduisons une forme hybride du Système Jatropha dans ce Canton où il y a aurait environ 6000 hectares de terres fertiles disponibles.
A partir des expériences acquises, nous étendrons nos activités à des localités même plus pauvres, où dominent des terres semi-arides, comme par exemple dans la région de Kara.
Le Gérant de la Plantation (à droite) et son assistant, avec des boutures de Jatropha. |
Les Directeurs de GuKam en campement devant le bureau de champ temporaire sur la Plantation Pilote à Avégamé. |
Le Gérant de la Plantation (à droite) et son assistant, avec des boutures de Jatropha. |
Le Directeur de GuKam Amégadzé démontre les techniques sur les boutures. |
GuKam travaille en étroite collaboration avec des communautés rurales isolées. Dans ce cas précis, avec la population du Canton de Dawlotu Tutu. Notre Bureau Temporaire du Projet veut mettre toutes les initiatives de Tomoka en adéquation avec tous les Programmes de développement, (nationaux y compris) qui travaillent sur des questions de la réduction de la pauvreté, de l’agriculture, de la réhabilitation de l’environnement, de l’agro-industrie, et de l’autonomisation des femmes. Le but final visé est d’arriver à drainer des Experts, des Investisseurs, des Banques, des Donateurs vers le site du Projet
Considérant l’extrême pauvreté du milieu où Tomoka opère, et le budget limité de GuKam, nous nous concentrerons dans un premier temps sur la coopération avec les experts, les donateurs et autres sponsors du développement rural, en vue de conjuguer nos efforts pour améliorer la qualité de vie des population à travers la culture des graines de Jatropha (pour la production de bioénergie), de celle de produits vivriers, (pour la sécurité alimentaire) et l’installation des agro-industries à petite échelle (pour des transformations en produits alimentaires). Dans ces rapports, les intérêts de l’entreprise privée et ceux de la Communauté sont tous pris en compte. GuKam de même que ses partenaires du milieu rural vont considérablement améliorer leurs revenus. Qui plus est, les communautés rurales tireront amplement profits de ce partenariat, parce que les améliorations apportées à leur niveau d’organisation, à leurs talents administratifs, et à leurs activités génératrices de revenus, vont largement contribuer à de meilleures infrastructures, à la disponibilité des soins de base, à une meilleure éducation, et d’autres services communautaires.
Les membres du Comité d’Administration du Projet (CVD-P) à Tutu, le chef lieu du Canton et le chef supérieur du canton rencontrent la Secrétaire de GuKam (à gauche) |
Chef Togbui Kowou Akuagbi III et le Directeur Amégadzé échangent des papiers de l’Accord de Coopération du 25 octobre 2009 |
Les Directeurs de GuKam, Amégadzé et Gu-Konu (à droite) proches de la pancarte de la Plantation Pilote sur laquelle il est mentionné, la coopération avec la communauté |
GuKam concentre ses pratiques de business sur cinq domaines inter-liés dans la réhabilitation de l’environnement, l’agriculture et l’agro-industrie rurale :
GuKam se prépare à devenir une société de biocarburant produisant elle-même 25%-50% des graines de Jatropha, pendant que les petits planteurs du Canton produisent le reste. En plus, le futur Moulin d’huile de GuKam va acheter les récoltes de Jatropha provenant des 300-500 planteurs de Haie de Jatropha dans le Canton.
Nous comptons produire nous-mêmes, la quasi-totalité de l’huile de Jatropha. Cependant, les futures agro-industries qui transformeront cette Huile Végétale Pure (HVP) pourront nous appartenir et /ou aux entrepreneurs locaux. L’huile Végétale Pure dans sa grande partie servira à produire du biocarburant destiné aux camions, véhicules, et machines industrielles. Une plus petite quantité de l’huile en question servira à produire des savons compétitifs, de haute qualité. Mais l’huile fera aussi l’objet de vente en milieu ruraux et urbains. Le but recherché est de remplacer l’usage du bois de chauffe, du charbon de bois et des produits à base pétrolière par l’huile-Jatropha à prix bien abordable, à utiliser comme huile lampante pour les besoins d’éclairage et de cuisson. Qui plus est, cette huile-Jatropha peut être utilisée comme carburant dans les générateurs, en vue de produire l’électricité pour les besoins de la mécanisation locale (l’agriculture mécanisée par exemple) durant la journée, et l’éclairage dans la soirée. Comme c’est le cas des plateformes multifonctionnelles au Mali. Les résidus issus de la presse des graines de Jatropha seront transformés en briquettes et fumier / engrais organique, ou carrément, ils seront utilisés pour produire du biogaz.
La culture accrue de produits vivriers - comme du mais, du haricot, de l’oignon, de l’arachide, du soja - sera faite dans la plupart des cas en association avec la culture du Jatropha. Une grande partie de la récolte ira vers les petites agro-industries qui seront installées dans les zones du Projet. Les récoltes locales seront transformées en produits alimentaires comme, nourriture pour bébé/enfant. Ces derniers de part leur contenu, vont contribuer de manière considérable à diminuer le taux de malnutrition qui sévit dans notre pays. Notons que 26,6% des enfants togolais en dessous de 5 ans souffrent du problème de malnutrition. Plus du 1/3 d’entre eux (7%) sont d’ailleurs classés comme ‘sérieusement mal nourris’, et 123 sur 1000 enfants meurent avant l’âge de 5 ans.
GuKonu, un des directeurs de GuKam, & le Gérant de la Plantation Pilote sont en train d’examiner un champ expérimental de maïs. |
Support administratif par M. Amégadzé, un des directeurs de GuKam |
Un des Directeurs de GuKam en train d’inspecter les champs. Monsieur Amégadzé (à gauche) avec Monsieur Aloyi, le Gérant de la Plantation Pilote. |
L’article 5 de l’Accord de Coopération entre le Canton de Dawlotu Tutu et GuKam demande expressément à cette dernière de fournir les services administratifs et de liaison à tous genres d’initiatives sociales, culturelles et économiques de la communauté rurale du Canton. En conséquence, GuKam a crée un service de facilitation administrative et managerielle – appelé Bureau Temporaire du Projet - pour soutenir le Comité de Pilotage du Projet qui est le CVD-P. La conception et mise en œuvre de toutes les politiques des Projets communautaires & l’introduction du Programme de ‘Production d’aliments de base & de Jatropha’ sont préparées par ce Bureau Temporaire. En employant et en formant le personnel local, les compétences administratives et managerielles vont s’améliorer considérablement. Et pour GuKam, c’est le moyen le plus efficace pour garantir la continuité et la durabilité du Projet.
La plus-value dégagée par des activités a un seul caractère spécial : Elle demeure dans sa quasi-totalité dans le milieu rural où elle est produite. Ce qui constitue un terrain fertile pour la mise en œuvre de toutes sortes de processus secondaires de développement rural
En addition à tout ce qui est dit sur notre rôle dans le projet Tomoka qui vise l’amélioration de la qualité de vie par l’accélération du développement rural, nous remarquons que GuKam est le premier et le seul promoteur du Système Jatropha au Togo. Nous nous mettons en position de leader, en tant que fournisseur des graines de Jatropha de haute qualité, de l’Huile Végétale Pure de Jatropha, et de biocarburant à base de Jatropha. Cette dernière va certainement, progressivement remplacer l’importation coûteuse du carburant à base pétrolière pour les secteurs du Transport et de l’Energie (électricité) au Togo. Tout en étant une société visant le profit, nous prenons une part active dans la lutte contre la déforestation, en cultivant uniquement sur des terrains déjà déboisés et non en compétition avec la culture de produits vivriers, en exigeant que Jatropha soit toujours cultivé en association avec des produits vivriers, et enfin en insistant particulièrement sur la participation des femmes et les efforts de notre Gouvernement dans ce domaine. Nous nous associons avec nos partenaires - les communautés rurales locales du Canton - à tous les niveaux du Projet : dans la planification et le processus de production, en stimulant les talents de l’entrepreneuriat, en fournissant des services d’administration, de management et de liaison, et (au lieu d’aller à une mécanisation à grande échelle) en créant une multitude d’emplois la plupart sur de petites, nouvelles fermes et nouvelles unités de transformation agro-industrielle qui créeront d’importantes valeurs excédentaires qui vont booster encore plus l’économie locale.
En utilisant le système Jatropha comme un moteur majeur du processus de développement rural intégré et durable, notre nation va largement en tirer profit. La production du Jatropha en association avec des produits vivriers, va contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire et l’indépendance en énergie. Elle va aussi améliorer la situation de la trésorerie régionale et nationale à travers la collecte de diverses taxes que les activités vont engendrer. En plus, le gouvernement national va tirer profit directement ou indirectement du fait que des Organisations de Développement Locale comme Tomoka, vont pouvoir aussi se financer à partir des revenus qu’elles obtiendront sur les marchés internationaux, à travers leurs ventes des droits d’émission du CO2.
Au niveau macro-économique, GuKam indique les nombreux avantages de ce Projet : l’augmentation des revenus dans la zone rurale du Projet, l’amélioration de l’environnement au Togo, la création d’activités génératrices de revenus, la croissance des revenus de l’État par l’augmentation du volume des taxes à collecter par le gouvernement, et des revenus provenant de la vente des droits d’émission du CO2 qui vont engendrer à leur tour, une augmentation substantielle des investissements privés dans le développement rural. Tout ceci apporterait une croissance substantielle au budget national. Ceci va permettre à notre gouvernement d’utiliser des ressources de son propre budget pour la mise en œuvre d’infrastructures et autres priorités de développement.
Le Directeur Amégadzé (à droite) prend son déjeuner à côté de la Plantation Pilote avec une famille du milieu. |
Le premier forage d’eau à Avégamé. La secrétaire de GuKam Mme Namyalo (au sac jaune) et le Directeur de GuKam Amégadzé, inspectent le progrès dans les travaux. |
Le Comptable (devant) et la Secrétaire en train de travailler dans le Bureau Temporaire du Projet de Tomoka, logé dans les locaux de GuKam. |
Nous avons déjà dit que nous sommes dotés d’énergie, de persévérance, de compétences, et de bonnes idées pratiques. Nous avons aussi de résultats concrets à montrer, et des contacts effectifs. Mais nous avons peu de capital. C’est pourquoi nous assistons le projet Tomoka dans ses efforts pour attirer des financements et autres soutiens à partir de sources externes. Pour y arriver, nous mettons en jeu les résultats concrets que nous obtenons déjà dans le cadre du démarrage de notre Projet dans le milieu rural concerné.
Pour arriver à réaliser ses propres objectifs et ceux des futurs partenaires du Projet Tomoka, GuKam est – à partir de ce moment -- à la recherche de financement et de soutien par des experts de renommé, dans le domaine de la culture et la transformation du Jatropha, de l’agronomie, de la protection durable de l’environnement, de l’agro-industrie à petite échelle, l’autonomisation des femmes, et des processus de développement communautaire.
Nous allons coopérer dans la mesure du possible, avec les organisations non gouvernementales (ONG) et les Programmes nationaux de développement.
Au sein de GuKam, nous sommes engagés dans des stratégies, des formes d’organisation et des méthodes de travail qui ont déjà fait leurs preuves sur le site de notre Projet. Nos prévisions sur la rentabilité, et l’implication harmonieuse des populations extrêmement pauvres, ne sont pas basées sur des affirmations gratuites. Au contraire. C’est pourquoi notre approche est guidée par sept valeurs fondamentales :
Le Directeur de GuKam et le Comptable en train de travailler dans le Bureau Temporaire du Projet de Tomoka (logé dans les locaux de GuKam à Lomé) |
Proche du site du Projet à Avégamé ; l’entretien des pistes rurales est un réel problème. |
Les Directeurs de GuKam (à droite) en train de s’entretenir avec le chef du village, Togbui Dzéto. |